PRESSE OCÉAN : Janvier 2017
Le journal Presse Océan a dédié un article de de taille aux cosmétiques Guérande, si vous ne l'avez pas lu, c'est par ici :
La toute nouvelle marque de soins bio Guérande Cosmetics s'appuie sur les ressources des marais salants.
Peeling à la fleur de sel, démaquillant à base de salicorne, détoxifiant aux argiles... Les marais salants s'invitent dans les salles de bains : "Guérande Cosmetics a été lancée en septembre sous l'impulsion de la coopératives les Salines de Guérande et du laboratoire Science et Nature, expert en cosmétologie marine, situé à Nueil-les-Aubiers, près de Cholet" expliquent Sandrine Le Carpentier et Jean-Louis Marceau. Tous les deux travaillent pour cette nouvelle marque : "La ville a donné son accord pour l'utilisation du nom" précisent-ils.
"Elles sont hyper-saturées en sels minéraux et oligo-éléments"
"Dans les marais, il existe un équilibre naturel très particulier. Notre gamme de produits, visage et corps, s'appuie sur la richesse de ces ressources. Ce sont des soins bio, uniques et naturels, à base d'eaux-mères, de plantes et d'argiles".
Les eaux-mères sont recueillies dans les derniers bassins d'évaporation des salines, "elles sont hyper-saturées en sels minéraux et oligo-éléments. C'est unique, Guérande Cosmetics est la première marque à proposer cet actif naturel".
Entre Asserac et Saint-Molf, Sophie Bonnet-Questiau est coordinatrice des récoltes sur le terrain pour Guérande Cosmetics : "Nous livrons la matière première à la coopérative : Argiles, algues, salicornes, eaux-mères partent ensuite au laboratoire science et Nature pour en extraire les principes actifs", détaille la paludière de 46 ans.
Ces prélèvement sont-ils préjudiciables aux marais salants ? "Non. Nous ne prélevons que des petites quantités" souligne Sophie Bonnet-Questiau, et "même si la gamme se développe, il faut peu de matière pour avoir les principes actifs concernant les algues et les salicornes, nous les mettons habituellement au rebut. Là elles sont valorisées".
Maîtriser la récolte
Autre avantage, les paludiers maîtrisent les récoltes : "Nous travaillons au sein de nos salines, nous contrôlons la maturité des produits, nous décidons aussi du moment opportun pour les récolter". L'an passé, ils était 13 paludiers à prélever la matière première : "Financièrement, cela nous apporte un petit plus".
V.M